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J’tiens pas l’alcool mais j’y tiens tellement / Qui est perdu aime éperdument / Risque gros au moindre flirt / Quand j’m’accroche, c’est à mes dépens / Si seulement je gerbais des fleurs / Mais nan, j’arrose mes pleurs / Ça m’fait marrer sur l’moment, mon cœur devait pas trop aimer ce t-shirt / Pour qu’il en sorte et que j’m’en accommode / Me réconforte, j’serai pas alcoolique tant que j’évite l’alcoologue...
J’tiens pas l’alcool mais j’y tiens tellement / J’ai le mal de terre et ses tremblements / S’abstenir, une question de vide ou de mort / Que ma mise en bière ne soit pas qu’une simple ironie du sort / D’un seul trait, j’dois faire une croix / Pour voir si j’bois parce que ça va pas ou si ça va pas parce que j’bois / J’ai ma p’tite idée sur la question / Plus rien pour m’aider à m’exprimer, qui va payer l’addiction...?
Les voisins jugent le bruit des bouteilles qui s’entrechoquent / J’mets du vin dans mon vin parce qu’il agit comme un médoc / Avant, ça allait à peu près, j’en avais juste besoin / J’paye une piscine au deblé à l’épicier du coin / Et il m’offre même pas un gobelet, comment ça pas d’cred’ ? / J’sais d'quoi j’parle / Un peu rougeaud, un peu dead, un peu à sec ; en gros, j’suis raide / Bah merde, reste plus qu’à tomber en panne devant un rade pour qu’une barm’aide...
Oh, j’ai pas de plan même quand il fait beau / J’galère, me rappelant du bien foncedé d’mes propos / J’ai bu et bu et rebu de la société / Y’en a à qui ça coupe les jambes, moi ça m’les fait pousser / J’ai froid, j’ai soif comme le feu / Eh oui, manque de sommeil et maladie sont mes seuls moments d’euphorie / Comment j’vais faire pour séduire et conclure ? / Les drogues dures ? Nan, j’ai peur d’Epicure...
Mais c’est quoi ces doses de pédé ?! / Sers-donc un sérhum / Si j’consomme, c’est pour rester à la table des hommes / Qui s’demandent où c’est que gémit mon Magnum ? / Il doit être inquiet / Je trinque, je trinque, je trinque ; demain, j’vais trinquer / Avant d’ronfler, j’zigzague / Ça étonnerait personne d’apprendre que j’ai terminé comme un schlague / Comme cette fois où, endormi en centre-ville / Des passants me mettent des claques, ils ont les pompiers au bout du fil...
Ah, là j’pense à reprendre de façon sporadique / N’en parle qu’à mon pote devenu depuis un sport-addict / Mais j’risque ma vie à la moindre entorse / C’est elle qui profite de nous, elle met à dispo et on s’met en tort / Arrêter ou, endetté, shooter dans une canette / Ou édenté, à plus pouvoir bouffer de cacahuètes / Qu’est-ce qui s’passe en fait ? T’en reviens à celui que t’étais avec l’expérience de celui que t’as essayé d’être...
Seul un débit d’ébriété peut m’débrider / Faire de moi ce joyeux débris / Endormi comme un briquet, je meurs d’effroi / Quand j’m’aperçois que j’me suicide en plusieurs fois / Et qu’en cas de décision de justice / On fera rentrer une serpillière imbibée de Pastis / À notre santé qui vacille / Arrêter de boire chez moi, c’est s’faire rayer du livret de famille…
Un coup dans le nez, une patate dans le pif / J’tiens pas l’alcool mais j’y tiens tellement / Un coup dans le nez, une patate dans le pif / J’tiens pas l’alcool mais j’y tiens tellement / Un coup dans le nez, une patate dans le pif / J’tiens pas l’alcool mais j’y tiens tellement, tellement, tellement…
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