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SAUPOUDRÉ DE VENGEANCE
03:50
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OK, j’y vais ; j’ai pas que ça à faire d’imaginer / Tes projets sont des IVG / C’est l’heure de venger / Eh ! J’ai des bouches à mourir / J’dois donner le biberon à mon avenir / Toi, fais pas l’ancien ; mec t’as rien / Presses-toi d’extraire ton nectar / Au lieu de végéter comme si le temps était végétarien / Que t’attendais tout l’été l’arrivée d’un martien / Marre de voir tous ces hectares qu’appartiennent aux théoriciens / Plus qu’aux hommes de terrain / Près d’un pote qui roule un joint / C’est pas l’école qui me dérange, nan ! C’est l’histoire des carolingiens / Et on nous demande d’observer un calme olympien / Pour étudier des textes de mecs sous absinthe / Hein ! Les vrais artistes le font à jeun / La note est sur 20 : j’tente d’avoir au moins 21 points / Souvent près de celui qui traverse un / Passage à vide, remplit d’une bave acide son traversin / Ca a l’air simplement compliqué / Quand j’irai bien, restera à s’occuper du voisin / Mon cercueil ne fera que retourner dans un vagin / Chérie ! Je cherchais plus qu’un parking sous tes reins / Cousin ! C’est pas en niquant ta main que tu feras des gamins / Tiens, j’te présente mon refrain, il s’appelle Reviens…
Avale tes compliments / Vomis tes critiques / Les premiers rendent feignants / Les seconds, scientifiques / Surtout, n’aies pas peur si tu m’as ouvert tes bras / Mon micro n’a rien à faire dans ta colonne vertébrale… (repeat)
Au mieux, j’m’intègrerai physiquement / Ils sont biens tes regrets, tu devrais en faire une marque de vêtements / En plus, chez moi, y’a que deux costards : un noir et un blanc / Un pour les futurs divorces, un pour les enterrements / Et on m’demande d’extérioriser / Inquiet de me retrouver dans le caractère à Dexter / Si t’aimes le rouge, j’ai de quoi refaire la tapisserie / J’connais mes outils mais pas forcément leur état psychique / Et vas me chercher un bidon de cyprine ! / Les humiliations nous ont jamais appris la bonne discipline / Déjà que petit, j’esquivais la piscine / J’avalais le verre d’eau mais pas le cachet d’aspirine / Et les speakerines de la télé me regardaient, ont forgé mon esprit critique : j’parlais pas… / Imagines le chemin jusqu’à faire un morceau egotrip / Ma noirceur se voit pas tout de suite comme chez les gothiques / J’me demande toujours où est-ce qu’ils ont pu oublier la poussette ? / Pour que j’tue l’Amour au point de garder mes chaussettes / Que j’m’emmerde rapidement, que j’trouve rien d’innovant / Que j’bouge au bord de la Mer à la mi-novembre / Que j’reste enfermé le week-end du QUINZE AOÛT / Que j’m’intéresse à Mike Zoot / Que j’trempe ma plume dans le mazout / Cousin ! Pas le choix d’aller bien ou bien / Besoin de quelqu’un ? Tiens, mon refrain, il s’appelle Reviens…
Avale tes compliments / Vomis tes critiques / Les premiers rendent feignants / Les seconds, scientifiques / Surtout, n’aies pas peur si tu m’as ouvert tes bras / Mon micro n’a rien à faire dans ta colonne vertébrale… (repeat)
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2. |
TU RELUTTES
03:01
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Une fleur, une flûte… Une peur, une … ? Pub ! Par exemple…
Télécharge Schrek, tu tombes sur un gros film de cul / Attends ton bus… Ah la raie ! V’là les affiches de pub’ / Qu’est-ce qui pousse deux frères à s’traiter de fils de putes ? / La même chose qui te met à genoux et te fait croire que tu reluttes…
Télécharge Nemo, tombes sur un film de cul / Attends le métro… Ah la raie ! V’là les affiches de pub’ / Qu’est ce qui pousse deux potes à s’traiter de fils de putes ? / La même chose qui te met à genoux et te fait croire que tu reluttes…
Et l’autre, complètement dévêtue dans Entrevue / Qui nous dit qu’elle est pudique pendant que mes sentiments s’entretuent / Plus dur de s’mettre à nu que d’se mettre à poil / La dernière fois que j’ai essayé, ça lui a sapé le moral / Et l’autre tatouée en bas du dos pour le doggystyle / Qui remuera la tête si tu lui tends un éventail / Rexona donnerait envie de lécher un dessous de bras / Pas raisonnable le yoga, tu feras du kamasutra…
Télécharge L’âge de Glace, tombes sur un film de cul / Attends ton train… Ah la raie ! V’là les affiches de pub’ / Qu’est-ce qui pousse deux meufs à s’traiter de fils de putes ? / La même chose qui te met à genoux et te fait croire que tu reluttes…
Télécharge Toy Story, tombes sur un film de cul / Attends l’taxi… Ah la raie ! V’là les affiches de pub’ / Qu’est-ce qui pousse deux gosses à s’traiter de fils de putes ? / La même chose qui te met à genoux et te fait croire que tu reluttes…
Ils ont conçu des esprits plus que tordus / Qui te font voir qu’un cœur à l’envers, ça donne une forme de cul / Et on déplore des tonnes de p’tites connes sur les dancefloors / Qu’attendent qu’on les frotte, les défroque, les déflore / En pleine forme et de plus en plus tite-peus / Elle demande au médecin si elle peut avoir son premier rapport / Elle est en CM2, Putain ! Elevée aux scènes chocs / Elle trouve des strings à sa taille et ses nouveaux jouets dans les sex-shops / Et l’autre qui met sa virginité en vente / Nous, c’est seulement au Ping-Pong qu’on s’amuse à faire des tournantes / Apprendre à chanter dans un nid de couilles, entre gars / Entre deux cours, on retrouvera du sperme dans les chiottes du Greta / Et ces rappeurs qui te font croire qu’y’a de la bitch à la playa / Elles veulent un dos de chameau sous le tee-shirt et un ventre plasma / On dirait un faux ce boule dans les pubs Aubade / Sur France Infos, j’ai reconnu la voix du Journal du Hard…
Télécharge Harry Potter, tombes sur un film de cul / Attends l’avion… Ah la raie ! V’là les affiches de pub’ / Qu’est-ce qui pousse deux darons à s’traiter de fils de putes ? / La même chose qui te met à genoux et te fait croire que tu reluttes…
Télécharge VÎRUS, tombes sur un film de cul / Attends mon skeud à la Fnac… V’là les affiches de pub’ / Qu’est-ce qui me pousse à tous vous traiter de fils de putes ? / La même chose qui me met à genoux et me fait croire que je relutte…
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3. |
C'EST DIMANCHE, IL PLEUT
04:16
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C’est dimanche, il pleut ; voilà ce qui peut t’arriver en plein mois d’aoûteux…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu… Et tu ré-pleu…
Parce qu’y’a peu, vous étiez deux, pépères autour du feu / Entre #31# à faire l’Amour sur des œufs / Devenu tiède, t’en veux à tes yeux d’être si nombreux / De s’être faits éblouir quand t’es né ténébreux / Sans elle, t’es mieux ; elle t’émeut mais elle t’aime en hébreu / Suspect si j’la smacke et qu’elle suce ma queue / Mieux vaut ne pas s’maquer, plutôt rester amireux…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu… Et tu ré-pleu…
Ah ! Si les croqueuses d’hommes se contentaient de croque-monsieurs / On retrouverait moins de bonhommes qu’ont perdu confiance en eux / Parce que partir, c’est crever un pneu / La voix du GPS s’installe rarement derrière au milieu / Tu te retrouves à faire des double-nœuds / Avec les boyaux de ta tête, toi qui lui répondais avec cet accent mielleux / Le bluffeur que t’étais est devenu un peu fleur bleue / L’audace de cette chaudasse aurait dû te rendre frileux / Pourtant prévenu que ces conneries pouvaient te rendre bigleux / Aveuglé au point de lui faire quelques aveux / Vous aviez convenus d’une sorte de contrat juteux / On connaît les bienfaits de l’alcool, ça rend affectueux…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu…
C’est dimanche, il pleut ; tu t’es fait tèj par ta fe-meu… Et tu ré-pleu…
Maintenant t’es là, décapité, sapé comme un pouilleux / Ta catin t’a quitté, t’as qu’à t’inquiéter pour main-de / Pourtant t’étais décidé à rester sincérieux / Longtemps qu’tu pointes à la Love to Love ANPE / Tu l’imagines en contrat avec un autre chien galeux / Qui, comme toi, fera ses travaux d’intérêt généreux / Si elle revient : N’y vas pas ! Fais pas le canard boiteux / Penses à ceux qui eurent des enfants et vécurent peureux / Attends la vraie, tu la reconnaîtras sans ses cheveux / Celle qui voit un dos boutonneux comme une salle de jeux / Pour l’instant : silence religieux, orage mélodieux / Bon courage, c’est sa façon à elle de te faire ses adieux…
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4. |
#31#
05:00
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Chaque jour, faire ses preuves, de quoi culpabiliser, écoper / D’une quadruple peine, trop occupé / A s’faire un nom de famille / Ils ont dit que c’était Anonyme / Moi, j’suis sûr que c’est pas lui / J’ai entendu parler d’un homme libre / Qu’utilisait des mots pour soigner son homonyme / Des mots, des mots et des démos démodées / Sa vie reste une intrigue pourtant suffisait de lui demander / Du jour où il a laissé pousser ses barbelés / Lui qu’écoutait en ayant aussi besoin de parler / Quelques ver(re)s… Bon, tu l’écris comme tu veux / Peuvent te ronger, longtemps qu’on a pas vu tes dents de devant / Pourtant intelligent / Un tel, il est til-gen ? Nan… Il tient les ficelles de ton cerveau lent / Endoctriné(e)s, ça sert à quoi d’agir / Quand certains vont dans des lieux de culte comme au club d’aquagym / Tout ce que t’occultes, moi je l’ausculte / En matière grise, tu devrais reprendre tes études / Optimises tes moments de solitude / Prends-toi dans tes bras et fais confiance à Dame Nature / Etre immature me rend service, j’suis ailleurs / Tu m’demandes du feu, j’te tends mes clés de voiture / Mets ma carte vitale dans le distributeur et me plains qu’il faut de la thune / On s’en fout de la marque / Euro, Dollar, Couronne du Danemark / Tickets Resto, feu rouge, enfants à charge, taff au black / T’as féminisé ton statut / Bats les couilles des Qu’en diras-tu, poses même plus de candidature / Seul… Tu t’imposes ta dictature vu que cette belle démocratie veut que tu fermes ta gueule / T’es resté trop assis / Les détenus dans ta cage thoracique accepteraient un salaire de Croatie / Le cœur en écharpe, des traces de ligature / La tête comme ça, tu deviens ta propre caricature / Et si tes lectures s’limitent à la presse people / On se sentira obligés d’se rabaisser à ton level… / Lis tes ratures / C’est dans l’erreur qu’on se culture / Moins t’en as, plus tu l’étales et t’as niqué toute la confiture / Pour combler l’anorexie mentale, certains exhibent musculature / J’dois mettre à jour ma base de signatures / VÎRUS, ça voit large et ça voyage en miniature / Terre à terre comme un lilliputien / A trop s’occuper du destin des autres, le pauvre, il lit plus le sien / Croise une femme de petite vertu, lui demande même pas C’est combien ? Mais si elle attend quelqu’un / Tu rotes, tu pètes / Pour moi, t’es musicien mais la confiance en soi s’télécharge pas sur le Net / Vexé quand on m’dit que ça a ni queue, ni tête / J’ai réussi à faire rire plus d’une femme à lunettes / A installer disquettes et logiciels / Ca m’a pas empêché d’rester bloqué … dans un ascenseur émotionnel / J’ai pas changé de numéro de phone-tel / Au cas où l’Evidence me rappelle / Indispensables, les vraies amitiés telles / Qu’on te remonte le moral par les bretelles / J’en ai vu en train de s’enterrer, pas de centre d’intérêt / Les casseroles sont arrivées chez Carrefour Qu’est-ce que tu dois t’amuser / T’as misé sur les autres qui sonnent chez toi quand la lumière est tamisée / Pas de vie privée, pas de vie tout court / Pas d’avis, si ce n’est celui des gens qui t’entourent / Moi, j’suis une balle, j’ferai pas demi-tour / Soit j’me tire, soit j’me loge au beau milieu d’un discours / Raisonnement hitlérien / Leur objectif est clair : éliminer ceux qui pour eux servent à rien / Le nôtre : se faire un nom / Comme si on était tous des pupilles de la nation / Ton statut social n’est qu’une illusion / Ils sont trop cons à vouloir me planter avec des couteaux ronds / Le pire serait de mourir chez soi / Etre secouru après plusieurs mois…dans l’anonymat…
Totalement inanimé dans l’anonymat, #31# ; totalement inanimé dans l’anonymat, #31#...
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Interlude 1
01:16
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FAITES ENTRER L'ACCUSÉ
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Ou j’réussis ou c’est « faites entrer l’accusé » / J’me suis déjà senti seul sur un banc, observé et jugé / Par des passants alors que j’maîtrisais le sujet / Quitte à en devenir un à étudier, j’ai pas peur d’être muté / Ca m’aidera pas à me conjuguer, j’suis né muet / Rien à perdre, ça fait longtemps que j’m’ai tué / Entre 4 murmures fissurés / Il suffirait d’un 6ème sens figuré pour être plus que suspect… (repeat)
S’coucher avec des envies d’mettre des coups de coutelas / J’ai dû retourner ma couette Coca Cola / On a des haines liées à notre amour propre / Fonction aussi des proches, des potes, des profs, des procs / Devenues ordinaires avant de connaître Desproges / Un bel été pour des tests salivaires, on m’interroge / J’vous jure, j’ai pas violé la dame, j’l’ai pas brûlé / Laissée pour morte dans la forêt, les oiseaux auraient hurlé / C’que j’excuse le plus : le pétage de plomb total / Si j’en ricane, c’est que j’kiffe vraiment l’odeur du gazoil / Nan, j’en veux pas qu’à ma banque mais à la société en générale / L’âge de Mike Brant me fait lécher mon sang, j’aime la ferraille / Ils ont juste modernisé l’esclavage / Et s’étonnent que la violence ait pris quelques cours d’escalade / D’après mes Kelkal, ça remonte à quand j’étais gnome / Ces ballades, accompagné d’une lame plus longue que ma paume…
Ou j’réussis ou c’est « faites entrer l’accusé » / J’me suis déjà senti seul sur un banc, observé et jugé / Par des passants alors que j’maîtrisais le sujet / Quitte à en devenir un à étudier, j’ai pas peur d’être muté / Ca m’aidera pas à me conjuguer, j’suis né muet / Rien à perdre, ça fait longtemps que j’m’ai tué / Entre 4 murmures fissurés / Il suffirait d’un 6ème sens figuré pour être plus que suspect…
Ca arrange pas tes affaires que j’sois lucide / Que ce genre de grenades soit pas chargé en glucides / Ils nous liquident, nous servent du jus d’iciaire / Ils ont eu Billy le Kid / Moi, j’pense aux crimes que personne élucide / La genmerderie, trop facile comme cible / J’préfère ceux qui déclarent la guerre avec une main sur la bible / J’écris sur des feuilles de boucher / Dany Leprince est sorti, j’aurais bien aimé l’embaucher / Tu m’proposes un j.a.p, j’pense jamais aux Japonais / J’veux faire payer ceux qui m’ont rabaissé quand j’apprenais / Ceux qu’ont pu profiter d’un instant de faiblesse / Tout est prévu, pour les odeurs, j’mettrai un coup de Fébrèze / Touché spychologiquement, tellement de moments frustrants / On pourrait en faire un Jean-Claude Romand / Malheureux comme un p’tit caillou tout près d’un carreau / Prochain featuring, peut-être avec un ténor du barreau…
Ou j’réussis ou c’est « faites entrer l’accusé » / J’me suis déjà senti seul sur un banc, observé et jugé / Par des passants alors que j’maîtrisais le sujet / Quitte à en devenir un à étudier, j’ai pas peur d’être muté / Ca m’aidera pas à me conjuguer, j’suis né muet / Rien à perdre, ça fait longtemps que j’m’ai tué / Entre 4 murmures fissurés / Il suffirait d’un 6ème sens figuré pour être plus que suspect…
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7. |
SALE DÉFAITE
04:33
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Laisse-moi dans mon univers, j’suis bon qu’à faire des tubes de l’hiver / De Villers-sur-Mer, j’arrive à voir l’Angleterre / Toi, si c’est les soucis que t’aimes, amuses-toi bien dans tes sound-systems / Contrairement aux cousins, j’suis pas attiré par la lumière / Juste un misanthrope misant trop peu sur lui-même / Ecœuré par la race humaine et tous ses « Yes we can » / Si tu deads c’week-end, tu seras emballé sous-huitaine / Le soleil se lèvera, les rappeurs feront de la dance / L’autre fois, en te-boî, j’écoutais l’album d’Evidence / Dans mon mp3, faut de l’espace pour être roi / Oublies pas de mettre le flash, que j’te fasse des doigts / L’honneur est pour moi d’venir niquer l’ambiance / On s’mure dans le silence, tire sur le SMUR et l’ambulance / Fallait pas te saper en blanc / Les seules fois où j’ai vraiment kiffé, c’est quand j’faisais semblant…
J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / Manipulés toute l’année, FUCK les galeries lafayette / Ils continuent d’me prendre pour un maboul à facettes / Estafette, nan, c’est pas une question, juste un camion garé près de la sale défaite…
Début d’année, j’fixe mes objectifs / Tremper mon zob, tenir plusieurs mois en restant sobre / Tout ce qu’on absorbe ressort forcément en plus hardcore / Le compte à rebours me dit de bombarder vu les perles que t’arbores / Eux, fêtent le fait de s’rapprocher de la morgue / Ajoutes une église et un orgue / Touches un orgueil qui m’permet de rester parmi les cyborgs / J’m’amuse autant qu’un organisateur / Le père-noël passe pas par les radiateurs / Et l’autre qui bouffe comme un ogre / Est-ce qu’on enlève nos groles pour rentrer dans le cerveau d’un homme ? / J’aime que le rhum dans les grogs / C’est le jour de l’anniversaire du daron que j’arrête la drogue / Une belle occasion de chanter « Fuck da world » / Au nom de celles et ceux qui, ce jour-là, dorment dehors…
J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / Manipulés toute l’année, FUCK les galeries lafayette / Ils continuent d’me prendre pour un maboul à facettes / Estafette, nan, c’est pas une question, juste un camion garé près de la sale défaite…
Diagnostiqué sociopathe, ils avaient peut-être raison / C’est bien en liberté que j’me sens le plus en prison / C’est cuit pour lui, ils ont fait bé-tom le sursis / Et facebook lui propose de retrouver ses amis / Les mêmes qu’enverront pas de colis / Pour prévenir l’alcoolisme, ils interdisent les boîtes de Mon chéri / Puisqu’il faut respecter l’horloge biologique / Résolutions prises sous 8.6 ou whisky / Tous vous niquer, c’est jouissif / Et oui, si faut passer par-là, j’fais dans l’égotrip de dépressif / Poursuis ma vie en dents de scie / Vie d’artiste dégagé comme à l’entrée des dancings / J’suis tellement pas famille que si j’avais pu, j’aurais peut-être réveillonné à la cantine / Au menu, viande dure que tu mastiques / Bouteille qui fallait pas toucher, patates en plastique…
J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / J’ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre / Manipulés toute l’année, FUCK les galeries lafayette / Ils continuent d’me prendre pour un maboul à facettes / Estafette, nan, c’est pas une question, juste un camion garé près de la sale défaite…
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8. |
ZAVATTA RIGOLE PLUS
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Inquiétez-vous le jour où vous m’entendez plus / J’serai peut-être sous une couverture de garde à vue au CHU / Entre les mains d’un keuf ou d’une infirmière moustachue / Vous êtes prévenus, Zavatta rigole plus…
S’agit d’ouvrir les fenêtres, d’évacuer la fumée / D’évaluer à peu près où t’as perdu tes lunettes 3D / Ecrire FUCK dans la buée et l’appliquer / Quand tu te retrouves importuné par un porc thuné / Traverser des passages floutés, attendre que le bonhomme soit rouge de rage, honteux de ce qu’il était / On te déclare égaré quand t’as que le porte-clés / On s’est bien éclaté, éclaté et qu’là t’es / Bien éduqué, c’est pour pas faire chier les pompiers que j’me suis pas jeté du quai / Pris mon pied dans des shoes trop petites / Compris trop vite que le jeu était truqué / Dans une famille riche, on aurait peut-être pu croire que j’avais fugué / S’en suivront des lundimanches de chômeur à fumer du muguet / Divulguer un p’tit bout de ma personnalité / J’étais ni en arrêt, ni en pension d’invalidité…
Inquiétez-vous le jour où vous m’entendez plus / J’serai peut-être sous une couverture de garde à vue au CHU / Entre les mains d’un keuf ou d’une infirmière moustachue / Vous êtes prévenus, Zavatta rigole plus… Inquiétez-vous le jour où vous m’entendez plus / J’serai peut-être en train de lire un livre que j’ai déjà lu au SHQ / Saches qu’avec mon p’tit doigt, j’peux cacher la lune / Vous êtes prévenus, Zavatta rigole plus…
S’agit de fermer les fenêtres, éviter que les autres sautent / Le désastre, j’peux être compris que des astronautes / Ma joue droite, des traces de rouge à lèvres après des tonneaux / On est plus en colo pour que tu m’écoutes en mono / Cérémonie recherche maestro / Pour faire golri, j’pourrais remplir des champs de gens qui m’haïssent trop / Prépare des coups magistraux / Anticipe et mets de té-cô pour d’éventuels frais de tribunaux / C’est Vîrus et ta mère sous un bureau / Une histoire qui ferait rire les enfants des hôpitaux / Un déguisement, pour passer incognito / Reconnu aussitôt sorti de cellule de dégrisement / Putain, déprimant ces humoristes / J’étais meilleur public avec Jack, Daniel, Phillip et Morris / Ils font toujours les mêmes sketches / Sur la clope, l’avion, leurs belle-mères, leurs pannes de sexe…
Inquiétez-vous le jour où vous m’entendez plus / J’serai peut-être sous une couverture de garde à vue au CHU / Entre les mains d’un keuf ou d’une infirmière moustachue / Vous êtes prévenus, Zavatta rigole plus… Inquiétez-vous le jour où vous m’entendez plus / J’serai peut-être en train de lire un livre que j’ai déjà lu au SHQ / Saches qu’avec mon p’tit doigt, j’peux cacher la lune / Vous êtes prévenus, Zavatta rigole plus…
S’agit de fermer ta gueule, d’ouvrir tes oreilles / Mon nez rouge, c’était l’alcool + un p’tit coup de soleil / Partout où j’vais, j’traîne mes casseroles / Inutiles car j’déjeune aux tartines de beurre noir et au ras-le-bol / Pas d’humeur à m’taper des barres de lol / J’ai l’air heureux mais j’ai pas les paroles / Pensant 90% des Nan, j’rigole / Les vedettes ont intérêt de remettre un antiviol…
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9. |
L'INCRUSTE
03:41
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Quand j’ai compris qu’ils comprendraient rien, j’ai fait du son / Mais que Dupont n’insiste pas pour venir m’épeler son nom / Mes plaies sont nombreuses et profondes / J’vis au milieu de 60 millions de Joconde…
Passionné(s) de musique, forcément orphelin(s) d’autre chose / Développe ce côté félin en griffant des portes closes / Conditionné, j’pète une clope toutes les 7 minutes / On fait l’un et l’autre en même temps, on aime et on simule / Couper nos langues, c’est nous retirer nos flingues / Le travail, c’est s’absenter d’une usine comme Renault Flins / Enfin, à pas être comme toi, dis-moi ce que j’enfreins / Comme loi ? J’ai pas une voix à faire des disques de frein / Ca couine… Peut-être la reine sapée en cuir / Si j’peux rester cette nuit, elle peut m’annoncer qu’elle est gouine / J’écris parce que mes graffs dégoulinent / On fera avec ou sanguinaire, fais gaffe, t’as une tâche de coulis / Et on m’a dit que j’saignerai longtemps comme un grain de mocheté / Perdre un parent, c’est devenir unijambiste, c’est pas marcher à cloche-pied / Ni s’asseoir par feignantise, c’est presque un acte terroriste / V’là le comportement que j’ai adopté / Quand t’es ado, t’es à doter de moyens surtout quand t’as un niveau certain / Pour pas dire un certain niveau, que t’entends les doyens radoter / J’resterai dur à dompter / Si t’attrapes ni go, ni boulot, t’avales l’eau / Rassuré de voir l’autre avec un narvalo au sac à dos / Tu m’as repéré tout près d’un cimetière de matelots / Pensant me repêcher avec toutes tes phrases bateaux / Toutes faites, du genre T’inquiètes, ça va passer, t’prends pas la tête, viens avec nous faire des saltos / Tes blagues sont pas marrantes, j’préfère encore faires des abdos / J’suis peut-être la seule bête qui s’ferait buter par cette vieille peau de Bardot / Si y’a un mur, c’est pour que j’m’adosse / J’ai même ce truc crado qui pourrait plaire aux hardos / C’est pas à l’antenne que j’vais vous parler de mes radios / Il veut en savoir trop, j’vais pas l’aimer, lui dire Adios …
Quand j’ai compris qu’ils comprendraient rien, j’ai fait du son / Mais que Dupont n’insiste pas pour venir m’épeler son nom / Mes plaies sont nombreuses et profondes / J’vis au milieu de 60 millions de Joconde… (repeat)
J’supporte pas qu’on me regarde de haut, qu’on m’appelle bézo / J’vois pas une tête mais une belle balle de base-ball / Ca m’intéresse pas d’entrer dans leur baisodrome / Se faire sodo, un fantasme seulement pour des lesbos / Ah, ils ont vu arriver le hezbollah / Tu fais une heure de chtar, pour eux, tu restes un ex-taulard / Leur pilule n’a même pas d’effet placebo / Moi, c’est en fonction des miroirs que j’me trouve pas assez beau / Super, ce système qui pousse à der-frau pour atteindre l’autre quai / Se défroquer, on a pas ce défaut / Et dès que j’frôle la vie, j’retourne en geôle / Enjolive la déco en écoutant du Death Row / Pour décrocher, suffit d’pas téléphoner / Plus j’comprends, plus j’ai envie d’aller vivre dans la forêt / Avec juste un beat by Dre, un réchaud / Branché au pied d’un ciboulot qui plaint mon cerveau / Lui dit : ton proprio serait pas un peu maso ? / Moi, c’est pour chier sur les gens que j’ai toujours rêvé d’être un oiseau / Tes cd’s suspendus aux arbres, pour me repousser, c’est réussi / J’refuse tous les duos zarres-bi / C’est dû aux arts nés dans la street / Cordon coupée par une femme un peu folle mais instruite / Les autres, inscrits en école, tout ça pour jouer du pipeau / Si y’avait Nique la police, j’aurais choisi cette typo / Et tous ces faux-culs attirent zooms auto-focus / J’comprends qu’on tourne moins qu’ Hocus Pocus / Souvent recalés, non pas que ce soit injuste / Seulement, dans l’utérus, déjà le sentiment de taper l’incruste…
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10. |
Interlude 2
01:16
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11. |
L'ÈRE ADULTE
03:32
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Ils sont mignons ces jeunes couples idéals chez Ikéa / Moi, j’achetais des Nike dans ces périodes où j’niquais aps / Pourquoi changer de slibard ? On meurt dans le célibat / Autant libérer de belles giclées en Belgique et aux Pays Bas / Oh putain, à les voir laver leurs langues dans une autre bouche / J’déplore la transparence de leurs rideaux de douche / Non pas que je souffre, en pleine crise d’adulescence / Les plus accidentées veulent que j’bande d’urgence / Prendre mon pied, OK mais qu’est-ce que j’fous de l’autre shoes ? / Personne pense monogamie pour deux-mille-touze / J’plains vos gamines à qui on vend du romantique / Quand ceux qui le sont rêvent des orgies de la Rome Antique / Ca donne des haut-placés fétichistes / Qui pour décompresser après le taff, en fait, ils chient / Sur la gueule de leurs femmes chéries / Pour sauvegarder un amour perdu dans la rue derrière la mairie…
L’ère adulte me fait jouer avec les mots / Si ta maîtresse cherche l’époux, fais-toi la boule à zéro / J’ai été fou, offrez-moi une boîte de Lego / C’est quand j’ai mal au dos que j’me dis qu’il m’faut une go...
L’ère adulte me fait jouer avec les mots / Si ta maîtresse cherche l’époux, fais-toi la boule à zéro / J’ai été fou, offrez-moi une boîte de Lego / Que j’m’amuse plutôt que d’aller faire mes devoirs conjugaux
Tu m’vois moi, taffer du lundi au vendredi / Pousser le caddie le samedi après-midi, t’es / En train de t’embrouiller pour un shampooing / Dimanche dans la belle-famille, une vie où tout est prémédité / Sauf la fin, quand un mélange de parfums éveille tes soupçons / Des bouffonnes font encore des suçons / Fait pour être un bon amant, un tonton / Protèges ta meuf ou j’trouve le deuxième prénom d’ton fiston / S’il est brun et qu’vous êtes tous les deux blonds / C’est que certains coups de reins peuvent sauter des générations / Bonne idée de changer les poufs du salon / En novembre, se tient celui du divorce et de la séparation / T’façon, les femmes de maintenant s’en vont / Te laissent retrouver ta chambre d’ado chez les darons / T’façon, j’ai un problème avec les feumeus / Dès qu’elle me parle un peu, j’me demande si elle en veut dans les veuchs…
L’ère adulte me fait jouer avec les mots / Si ta maîtresse cherche l’époux, fais-toi la boule à zéro / J’ai été fou, offrez-moi une boîte de Lego / C’est quand j’ai mal au dos que j’me dis qu’il m’faut une go...
L’ère adulte me fait jouer avec les mots / Si ta maîtresse cherche l’époux, fais-toi la boule à zéro / J’ai été fou, offrez-moi une boîte de Lego / Que j’m’amuse plutôt que d’aller faire mes devoirs conjugaux
J’veux pas de gosse, j’ai déjà ma voix à élever / J’l’ai toujours trouvé stylé ton stérilet / Un crâne rasé signifie pas qu’on veut s’engager / Pour moi, la vie, c’est juste aller du point A au point G / Découvrir qu’elle est clitoridienne / Moins torride, devant tant de pressions quotidiennes / Tiens, au fait, en parlant d’relations sexuelles / Ma préférée reste une meuf en fin d’règles dans un ghettôtel / On pourrait s’poser mais on n’ose pas / Foutre l’autocollant "Chien Méchant" sur le monospace / Toi, tu crois être en âge, j'ai vu que d'la sueur / J’te souhaite une bonne soirée à parler de vos assureurs / Sans même plus remarquer qu’elle a coupé ses tifs / Votre histoire, c’est un véritable contraceptif / Les regrets mettent du temps en jouant les Don Juan / Proposes entrée-plat-dessert, j’téléphonerai en mangeant…
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12. |
ATTACHER SON PROCHAIN
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J’préfère pas être là dans mes moments d’absence / Ceux à qui j’manque sont pas forcément ceux à qui j’pense / Trop tard pour devenir mon pote d’enfance / J’peux que t’proposer qu’on reste seuls ensemble / On les baise et on s’en branle / Y’a que dans mes rêves érotiques que j’marche en bande / On m’a trouvé un peu changeant / Parole d’un mec qui met les mêmes sapes depuis 7 ans / Reproche de pas passer de coup de phone / Disons qu’on est proches géographiquement, qu’les nouvelles sont pas bonnes / Plus de bénévoles mais des voleurs honnêtes / A peine, tu prends ton envol, ils mettent de la citronnelle / Quand tu leur renvoies leurs échecs / J’ai appris à m’faire des auto courte échelles / Tu sais, ces chaînes-là qui t’serrent, on appelle ça des liens / Certains me sont chers, j’me surprends à souhaiter du bien…
Car ça contribue au mien / Tant qu’on a des poings dans la gueule en commun / Pas là pour m’faire des copains / J’rends nostalgique la meuf que j’ai serré en CM1 / Et soudain, dialogue de sourdingue / J’ai peur de moi, on en viendra pas aux mains / Je sais combien, j’ai deux frangins / On ferait mieux de donner aux chiens des noms d’humains…
Dans quoi j’vais réussir ? J’sais pas encore, j’me tâte / Dis-moi c’que j’te doigte, j’te laisse le choix dans la date / Quand y’a que dalle, c’est plus facile de faire moit-moit / Comptes pas sur moi pour caresser dans le sens du poil de la chatte / J’veux même pas qu’tu t’adaptes / On a streetement rien à voir, pleures sur une autre omoplate / Méfiant depuis qu’ce gaucher m’a mis une droite / J’suis mon meilleur pote et aussi membre d’un Club de Sociopathes / Je n’sais ni faire l’amour, ni l’amitié / Risque de choc, on est p’t’être trop liés / J’viens d’un autre monde frontalier / Par contre, si j’fais un truc bien, j’deviens ton voisin de palier / Pff… A quel âge auront-ils honte ? / Se rendront-ils compte du peu qu’ils reprisontent / Tu sais, ces chaînes-là qui t’serrent, on appelle ça des liens / Certains me sont chers, j’me surprends à souhaiter du bien…
Car ça contribue au mien / Tant qu’on a des poings dans la gueule en commun / Pas là pour m’faire des copains / J’rends nostalgique la meuf que j’ai serré en CM1 / Et soudain, dialogue de sourdingue / J’ai peur de moi, on en viendra pas aux mains / Je sais combien, j’ai deux frangins / On ferait mieux de donner aux chiens des noms d’humains…
J’suis pas formé à l’hypocrisie, v’là c’qui m’fatigue / Tenir en cage n’inspire que du free fighting / Pour le reste, la nature fera le tri / Déjà relou d’être au milieu dans une fratrie / J’sors mes moignons, compte mes amis / Ce n’est qu’une corde qui s’effiloche ou qui durcit / Qui m’examine, tape de l’œil / Imagine ma mezzanine au chtar d’Evreux ou Val de Reuil / Laisses-moi tranquille en chien de fusil / Comprendre les pensées d’un American Bully / Et me demandes pas c’que j’fais pour la Saint-Valenchien / Y’a qu’en restant dernier que j’peux aimer mon prochain…
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13. |
NOUVELLES DU FOND
04:05
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J’écris la nuit, c’est ça ou égorger des chats / J’reviens d’une cure de bien-être à la SPA / Ne conçois les moments de détente qu’avec une gâchette / L’amour, avec une slave qui s’lave avec une lingette / Qu’on soit tombés si bas, on s’l’avoue mais c’est dur à admettre / Content d’mon nouveau gadget, vas-y, portes plainte / M’en fous, j’ai découvert que j’étais peintre / Que j’avais tout d’un militaire quand j’arrivais en ville Rue des Tainps, que j’avalais des pintes / Drôle de dromadaire cette femme enceinte / Que ceux que j’ai pu influencer me rendent mes empreintes / Nuancer ne donnerait que du gris foncé / Tour de magie : les regarder en face, les défioncer / Faut pacifier, diront les sages, les baltringues / Faut pas s’y fier, diront les tueurs qui sont d’astreinte / Maintes et maintes fois, on m’a dit ‘Montres tes mains, on a aucun témoin mais t’es rasé, de type méditerranéen’ / Ca suffit pour faire la maquette de ton crucifix / Aller au turbin, c’est des heures que je sacrifie / Bien trop urbain et perturbé, j’ai douté de mon amour-propre une fois que j’ai pissé dans mon bain / Bien trop urbain et perturbé, j’ai douté de mon amour-propre une fois que j’ai esquivé mon médecin…
La solution n’est pas dans la solution mais dans l’acceptation qu’y’en ait pas / Et tous ces cons qui s’demandent si ça va être long, tiens, quelques nouvelles du fond…
Vous avez appuyé sur le mauvais bouton / V’là votre seconde puberté sortie d’outre-tombe / J’me remettrai en question quand mes doutes douteront / Troublante sensation d’avoir fait le trou du monde / D’en sortir pour prendre quelques news / Untel perd son permis, untel est parti au gnouf / Déjà petit, j’devais être chelou / A 22h22, j’sais pas pourquoi, j’faisais le cri du loup / Pourtant pas fait pour vivre en meute / J’fais mieux d’me taire devant ces pseudo-psychothérapeutes / Hier soir, j’ai tiré quelques coups de feutre / Comment veux-tu qu’on s’émancipe en s’aimant si peu ? / Que les mises à l’épreuve font répleu / Qu’les élèves du LEP sont surnommés les lépreux / Les premiers le resteront, c’est pas vos dictons à la con qui changeront le nom de notre association / Autant devenir ouf, quitte à être un pion / Déjà recalé pour être assistant d’éducation / Autant devenir ouf, quitte à être un pion / Rien à branler de toutes vos manifestations…
La solution n’est pas dans la solution mais dans l’acceptation qu’y’en ait pas / Et tous ces cons qui s’demandent si ça va être long, tiens, quelques nouvelles du fond…
Connais-tu la dépression infantile, cette meuf dans chaque 306 / Moi qui m’croyais insensible / Quand j’vois le prix d’une conscience tranquille / J’attends la nuit pour aller voir mon Docteur Jekyll / L’heure du crime clignote à chaque coupure de courant / Faire ses lacets, c’est presque faire un nœud coulant / J’peux presque prévoir les accidents / Si j’fonce dans le mur, c’est pour faire un moulage de mes dents / Me prends pas pour un ouf de soulagement / Juste un as de cœur collé sous la manche / Qu’est-ce qu’on mange ? Source de querelles / Traumatisé par une vieille qui nous servait des quenelles / Des années que j’digerbe / Du coup, dans n’importe quel taff, jamais j’amène ma gamelle / Adhère au grenelle de l’enivrement / Quand tu t’ennuies vraiment, les drogues ont quelque chose de stupéfiant / Elles mettent des pansements sur des plaies mouillées / Mort du tétanos, la bastos était rouillée / Désormais réformé P4, j’m’en suis tiré plusieurs dans le pied, j’ai foncé chez le pédiatre…
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14. |
PÉRIODE D'ESSAI
03:54
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Couplet 1 :
« Un jour, j’sais pas c’qui m’a pris… J’ai murmuré « I love you » à la vie / Elle m’a répondu « moi aussi, j’t’aime bien mais vas voir ailleurs si j’y suis » / Du coup, j’hésite, ne croyant ni les jésuites, ni les autres / J’essuie comme si c’était d’ma faute / Qu’on m’avait menacé pour que j’existe / En cas de beef, on fera pas le coup de Nas et Jay Z / Un peu galère quand quelqu’un t’apprécies / Que t’as précisé qu’tu t’foutrais en l’air qu’avec des trapézistes / Ca m’ferait chier d’finir tétraplégique / C’est promis, j’vais échouer sans m’travestir / Surpris ceux qui m’découvrent sous cet Aspégic / Faut un minimum de self-estime pour s’investir / Volontairement amnésique / Amené ici à contrecœur au bord de la rupture d’anévrisme / J’pense que j’en ai assez dit / Je n’aspire qu’à des histoires de culs et de bites, à des histoires d’Ass&Dick…»
Refrain :
« C’est pas faute d’avoir essayé, c’est pas faute d’avoir essayé / Cette vie n’est qu’une période d’essai… suivie d’une période décès / C’est pas faute d’avoir essayé, c’est pas faute d’avoir essayé / Cette vie n’est qu’une période d’essai… suivie d’une période décès… »
Couplet 2 :
«Sortir décédé, c’est forcément c’qui va t’arriver / Pas d’autre idée pour que ton nom soit gravé / Récolter 30€ de Sacem…Le doute / Ca va mieux depuis que j’en ai plus rien à foutre / Soulève les problèmes à défaut d’les résoudre / Comme un con, j’accours dès qu’faut s’lécher le coude / Du coup, j’supporte plus Jah Cure / C’est déjà court et j’m’amuse à jongler avec des nunchakus / Bizarrement, j’me nique, ça m’rebooste / Pas moyen que j’rebrousse chemin en cours de rouste / Des bourses en action plutôt que des actions en bourse / Traverse les saisons d’ma vie en Moon Boots / Mais ça va, j’reste connecté aux étoiles / Apprend à rêver à l’étroit dans les lettes-toi / En attendant l’ascenseur qui monte sur les toits / Si vous voulez m’aimer, allez-y, moi j’y arrive pas… »
Refrain :
« C’est pas faute d’avoir essayé, c’est pas faute d’avoir essayé / Cette vie n’est qu’une période d’essai… suivie d’une période décès / C’est pas faute d’avoir essayé, c’est pas faute d’avoir essayé / Cette vie n’est qu’une période d’essai… suivie d’une période décès… »
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